05 janvier 2007
Port de Saint Gilles-Croix-de-Vie - Vendée
Le port de St Gilles est réputé pour sa spécialité de pêche de poisson dit "bleu", anchois, sardine... La sardine de Croix de vie est la meilleure des sardines, on peut parler des fameuses sardines des "Dieux" de la conserverie Gendreau. Je précise qu'à St Gilles il y a une confrérie de la sardine. Nous reviendrons à St Gilles Croix de Vie, car j'aime cette cité de caractère !
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Les ports de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) et de La Turball (Loire-Atlantique) sont bloqués respectivement depuis samedi soir et dimanche matin, dans le cadre d'un mouvement lancé par des pêcheurs d'anchois, après la demande de scientifiques de prolonger la fermeture de la pêche jusqu'à juillet 2008.
Les experts ont été mandatés par la Commission européenne pour mesurer la ressource en anchois après pratiquement deux ans de fermeture. Les ministres de la pêche de l'Union européenne doivent prendre une décision le 10 ou le 11 juillet.
"Comme la météo n'est pas bonne, on laisse rentrer les bateaux sans problème mais on ne les laisse pas ressortir", a expliqué Xavier Timbo, vice-président du comité local des pêches de La Turballe à l'Associated Pres. "On réfléchit maintenant au niveau des grand ports de plaisance, que ce soit en Vendée ou dans le Morbihan, pour mettre en place des actions qui seraient remarquées", a-t-il dit. "Ce serait des blocus".
Les scientifique ont estimé la biomasse d'anchois à 30.000 tonnes dans l'ensemble du golfe de Gascogne, selon les pêcheurs qui considèrent qu'un retour en pêche est possible si le seuil des 21.000 tonnes est dépassé.
"Les gars en ont marre", rapporte Claude Herbreteau, président du comité des pêches de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. "Ils avaient promis que si la biomasse était au-dessus du seuil, on allait ouvrir (la pêche) mais là, un an de plus, c'est trop".
"Tout va dans notre sens", estime Xavier Timbo, vice-président du comité local des pêches de La Turballe. "On a travaillé avec les scientifiques, tout est bon, mais on nous ferme la pêche". "Il faut qu'on se fasse entendre, on est rendu à un point de non retour avec nos équipages et nos bateaux", lance-t-il. "Ils vont arrêter de naviguer, il y a déjà deux bateaux le long du quai à La Turballe faute de marins".
Source : le nouvel obs
Pêche à l'anchois: nouvelles actions dans l'ouest pour réclamer des quotas
Les pêcheurs d'anchois des Pays-de-la-Loire ont multiplié jeudi les actions pour protester contre une nouvelle fermeture de la pêche dans le Golfe de Gascogne malgré le soutien de Michel Barnier sur l'obtention de quotas pour l'été. Depuis dimanche les ports de plaisance de La Turballe (Loire-Atlantique) et Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), principaux ports de pêche à l'anchois qui représentent la moitié de la flotille française, sont bloqués par les marins-pêcheurs ainsi que le port des Sables d'Olonne (Vendée) depuis le début de la semaine. Après des actions de péage gratuit sur les autoroutes, des pêcheurs ont bloqué jeudi l'accès au pont de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et la gare de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Lors d'une opération "ville morte", 600 personnes ont défilé dans le centre de La Turballe, où des magasins avaient baissé le rideau, a constaté un photographe de l'AFP. Une soixantaine de pêcheurs se sont rassemblés devant la sous-préfecture des Sables d'Olonne où une délégation a été reçue. Le ministre de la Pêche, Michel Barnier, a affirmé jeudi dans un communiqué sa "ferme volonté de proposer une réouverture de la pêche à l'anchois" dans le golfe de Gascogne après avoir reçu dans la matinée les représentants des pêcheurs. Ces derniers sont inquiets du silence du ministre espagnol de l'Agriculture que M. Barnier doit rencontrer avant le conseil des ministres européen du 11 juillet afin de trouver un accord sur une réouverture de la pêche. Faute d'accord, les pêcheurs d'anchois français qui réclament l'obtention d'un quota de 2.500 tonnes devront se plier à la décision du conseil des ministres européens auquel les scientifiques de Bruxelles ont recommandé l'interdiction de cette pêche dans le Golfe de Gascogne jusqu'en 2008 au vu du mauvais état de la ressource.
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