29 août 2007
Château de Noirmoutier - Noirmoutier - Vendée
Le château de Noirmoutier est célèbre pour son architecture. C'est en effet un des rares châteaux fort à être resté identique depuis sa construction au XIIe siècle, et cela, malgré les nombreuses invasions et guerres .
Les premières traces du château apparaissent en 830 avec la construction d'un castrum par l' abbé Hilbold, du monastère de Saint-Philbert. Il servait à défendre les moines et la population de l'île contre les vikings.
Le château est reconstruit en pierre au XIIe siècle par le pouvoir féodal qui essaye de stabiliser la région notamment en empêchant les pillages normands. L'île se retrouve alors sous la coupe des seigneurs de La Garnache. Le donjon est construit par Pierre IV de La Garnache, puis une enceinte pourvue de tours est construite et entoure la basse-cour.
Au XIVe siècle, le château est détenu par la famille de la Trémoille, alors vicomte de Thouars.
Le château va résister à de nombreuses attaques :
les anglais en 1342 et en 1360 puis en 1386 sous les ordres du comte d'Arundel,
les espagnols en 1524 puis en 1588.
Mais en 1674, il est pris par les troupes hollandaises de l'amiral Tromp.
En 1690, une maison est construite dans l'enceinte du château par le seigneur de La Paunière, gouverneur de l'île et du château. Il en fit sa demeure. [1]
Le château est vendu en 1720 à Louis IV Henri de Bourbon-Condé qui le revend en 1767 à Louis XV.
Durant la Révolution, le château servit de prison militaire. En 1871, durant la Commune, des insurgés y furent emprisonnés.
Actuellement (les photos datent de juin 2007) des travaux de rénovation semblent être engagés... Une des tours est "blanchie".
28 août 2007
Menhir de la Crulière - Brem sur mer - Vendée
Témoignant de l'occupation humaine dès la Préhistoire sur le littoral, le Menhir de la Crulière mesure 2,39 m de haut et a une épaisseur de 1,15 m.
Il est le seul vestige des quatres mégalithes présents à Brem.
Selon une légende, un gros garçon de 15 ans et sa vache, s'étant donnés au diable, avaient été écrasés sous cet énorme bloc de 08 tonnes lancé par le bras de Satan.
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22 août 2007
Les Sables-d'Olonne - Vendée
LES SABLES-D'OLONNE veulent faire peau neuve. Les travaux vont bientôt commencer. Baptisé « Les Sables 2010 », ce projet d'envergure vient d'être finalisé. Il vise à dompter la circulation automobile au profit des piétons et des cyclistes. Initié en 2003, il repose sur trois grands chantiers : la construction d'un parking de 1 200 places près de la gare pour endiguer le stationnement en centre-ville ; la métamorphose du remblai, la longue promenade de 3,5 km qui surplombe la plage, en zone piétonne et cyclable ; ainsi que le réaménagement de Port Olona, le port de plaisance. Coût de l'opération : environ 28 millions d'euros. Son but : améliorer la qualité de visite et de séjour, notamment l'été, et redorer le blason touristique de la station en dopant la fréquentation en avant et en arrière-saison, tout en attirant une clientèle plus huppée. Un projet d'hôtel 4-étoiles est dans les cartons.
La sous-préfecture de la Vendée se trouve à un tournant. Du statut de station balnéaire, elle revendique aujourd'hui celui de ville, « une ville au bord de la mer avec une réelle économie et qui vit toute l'année », insiste Yves Roucher, maire adjoint, chargé de l'économie et du nautisme. L'office du tourisme vient d'ailleurs de modifier son slogan, devenu « La ville qui a la côte ». C'est, en effet, une agglomération de 17 000 habitants, 45 000 en comptant la population des deux communes limitrophes, Olonne-sur-Mer et Château-d'Olonne, et 60 000 à terme. En plein été, ce nombre passe à 130 000. Or, qui dit ville, dit problèmes de circulation. Les Sables-d'Olonne n'échappent à cette logique d'embouteillages annoncés. Décision a donc été prise d'y remédier.
Les premiers coups de pioche seront donnés au printemps prochain. Le nouveau parking ouvrira en juillet 2009. À Port Olona, les quais seront réservés aux piétons et aux vélos en période d'affluence. Une promenade en encorbellement doit être réalisée. Et deux ports à sec sont prévus. L'un de 400 places (2009) pour les bateaux à moteur. L'autre de 300 places pour les voiliers, à l'horizon 2010 ou 2011. Actuellement, Port Olona offre 1 500 places à flot et, cette année, un deuxième petit port de plaisance de 120 places a été aménagé au port de pêche. L'objectif est d'accueillir 2 300 bateaux de plaisance à l'horizon 2010. « Cela représente 8 000 à 10 000 visiteurs, indique Yves Roucher. Et les plaisanciers ne viennent pas qu'en juillet-août, mais d'avril à septembre. »
Dans le hall de la mairie, « Les Sables 2010 » sont présentés au public. Un cahier des remarques est à la disposition des Sablais. Les commentaires vont bon train. Notamment sur la réfection du remblai qui modifiera considérablement la physionomie de la station. Construit au XVIIIe siècle sur la dune pour protéger la ville des assauts de la mer, la longue esplanade est la fierté des Sablais. Et le passage obligé de tout séjour ou visite aux Sables-d'Olonne. « C'est notre joyau », s'enthousiasme Yves Roucher. « Ce sont nos Champs-Élysées », renchérit Nicolas Gendrot, le directeur de l'office du tourisme. La première tranche de travaux devrait être achevée fin 2009. « Tel qu'il est, le remblai date des années 1950. Il est important de le relooker et de donner plus d'espace aux piétons, aux vélos et aux transports urbains », commente François Boche, le directeur de station.
Le TGV en direct de Paris
Pas de querelle de clocher parmi les forces vives de la ville. Le projet « Les Sables 2010 » fait l'unanimité auprès des élus, des commerçants et des socioprofessionnels. Réunis dans un comité de suivi des actions, ils ont tous activement participé à son élaboration. « Nous adhérons car il s'inscrit dans le cadre de la politique d'embellissement de la ville. Le moment d'investir est arrivé », estime Serge Ravon, président des commerçants riverains du coeur de ville. Il est vrai que le nombre de visiteurs ne peut qu'augmenter. L'an prochain, avec l'électrification de la voie ferrée, le TGV arrivera directement de Paris en 3 h 15, sans changement à Nantes.
Déjà l'autoroute est aux portes de la ville et, en 2008, le contournement de La Roche-sur-Yon sera terminé. « Avec ce désenclavement, il fallait qu'on s'organise pour être à la hauteur dans l'accueil des visiteurs », conclut Nicolas Gendrot. À l'hôtel de ville, dans le fameux cahier des remarques, un partisan du projet exprime sa satisfaction : « Enfin du changement dans cette petite ville qui vivait repliée sur elle-même. »
Source : Le Figaro
07 août 2007
Requin Pèlerin - Les Sables d'Olonnes - Vendée
Une plage de Vendée évacuée à cause d'un requin pèlerin : le 12/07/2007 | ||
Crédit Photo : LCI | Long de trois mètres, le squale a été repéré près des Sables-d'Olonne. Inoffensif, le gros poisson aurait pu causer une panique chez les baigneurs.
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La vue de l'aileron couplée au succès des Dents de la Mer aurait pu causer une sacrée panique chez les vacanciers. La présence d'un requin pèlerin de trois mètres long a provoqué l'évacuation de la plage des Sables-d'Olonne (Vendée) jeudi.
La bête a été repérée vers 15h45 par des employés des affaires maritimes qui ont immédiatement prévenu le poste de secours. Le drapeau rouge interdisant la baignade a été hissé et les baigneurs évacués pendant une heure.
Le deuxième plus gros poisson du monde
"Il n'y a pas eu de mouvement de panique", a constaté le lieutenant Christophe Croin, chef du poste de secours. Même si le requin pèlerin n'est pas dangereux pour l'homme "il y a le risque que des baigneurs paniquent", a noté Jean-Noël Landais, directeur-général des services de la mairie des Sables d'Olonne. "Avec la vue de l'aileron, on peut risquer des crises cardiaques", a précisé le lieutenant Croin. Les CRS ont tenté de repérer l'animal dans la zone de baignade des 300 mètres mais sans succès. A 16h58, le drapeau vert a pu être à nouveau être hissé. "On a eu la garantie qu'il avait replongé", selon le lieutenant Croin.
Le requin pèlerin, dont la taille peut atteindre les 12 mètres, est le deuxième plus gros poisson du monde après le requin baleine et se nourrit de plancton. Sa présence au large des côtes atlantiques n'est pas exceptionnelle mais très rare dans une zone de baignade.
05 août 2007
Georges Simenon et la Vendée - Vendée
En 1932 - il a vingt-neuf ans -, Simenon découvre une gentilhommière du XVIe siècle, La Richardière, près de La Rochelle, à Marsilly (route de La Richardière). Il en est locataire jusqu’en 1934. Il connaissait déjà la région. Amateur d’hôtels (il y disparaissait régulièrement pour échapper à son entourage), il avait écrit Le Fou de Bergerac en avril 1931 à l’Hôtel de France de La Rochelle.
À La Richardière, Simenon est heureux en famille. Il s’entoure d’animaux (il achète même deux loups dont il sera obligé de se séparer), se rend à cheval au marché de La Rochelle. L’architecture, les gens, la ville lui plaisent tellement (ainsi que le café de la Paix sur la grand-place) qu’ils imprègnent Le testament Donadieu, Le Voyageur de la Toussaint, Les fantômes du chapelier et une quinzaine d’autres nouvelles et romans. Il ne tient pas en place pour autant : un grand reportage en Afrique, entre autres pour le magazine Voilà, l’”hebdomadaire du reportage”, puis un voyage dans l’Europe de 1933, qui lui donne l’occasion de croiser plusieurs fois Hitler à Berlin… et Trotski à Principo, dans la Mer de Marmara, quelques séjours à Porquerolles, où il trouve le calme suffisant pour écrire, puis un tour du monde en 1935 pour oublier ses déboires d’enquêteur raté dans l’affaire Stavisky-Prince… Il s’embourgeoise - il a un appartement à Neuilly depuis 1935 - mais ne fréquente pas ses collègues écrivains. Pour l’été 1938, les Simenon louent une propriété à Nieul-sur-Mer. Au printemps, ils en deviennent propriétaires en même que naît un premier enfant, Marc. En septembre 1939, la déclaration de guerre les bloque à Nieul. Il reçoit mission en mai 1940 d’ouvrir pendant trois mois un centre d’accueil pour des réfugiés belges à La Rochelle.
Son principal souci est ensuite de retrouver le calme pour écrire -d’autant plus qu’il croit que, en dérivatif à la guerre, les français vont se plonger dans ses romans…
Les Simenon s’installent dans une ferme de la forêt de Vouvant, en Vendée, à la fin de l’été 1940, puis à Fontenay-le-Comte, en automne, au château de Terre-Neuve, où ils vivent… une vie de château pendant deux ans, recevant amis, producteurs de films,… Afin d’apaiser les rumeurs que ce train de vie suscite, les Simenon emménagent en 1942 à Saint-Mesmin, toujours en Vendée, puis, en 1944, au hameau proche de la Roche-Gautreau.
Automne 1944. Les Roches noires, hôtel-pension à l’angle de la rue des Rochers et de la promenade Georges Clémenceau, aux Sables d’Olonne, accueillent l’écrivain pour soigner une pleurésie… et parce qu’il y est assigné à résidence, le temps qu’on éclaircisse son rôle dans la région pendant la guerre. Il en profite pour dévorer Aragon, Zola, Proust et Balzac… et Chandler, Hammett, Mac Coy…
En avril 1945, il est lavé de tout soupçon et arrive à l’hôtel Claridge à Paris, pour regagner quelques jours plus tard son appartement de la place des Vosges. En quelques semaines, pour fuir le monde politique français autant que pour lutter avec Hemingway, Faulkner et Steinbeck sur leur propre terrain, Simenon organise le déménagement de sa famille aux Etats-Unis, où ils vont vivre dix ans.
03 août 2007
Brioche Vendéenne - Vendée
À ne pas assez protéger notre brioche vendéenne, on risque de la perdre, explique Christian Thomas, le président de l’Association de la Brioche Vendéenne (ABV) et PDG de l’entreprise Maline Blandin aux Essarts. Forts de ce constat, l’idée nous est venue en 1995 de protéger l’appellation «Brioche de Vendée» qui s’utilisait à tout va, et de monter un dossier pour protéger sa zone de fabrication. L’association qui vise à fédérer tous les producteurs de brioches (artisans boulangers et entreprises) s’est fixé l’objectif de conserver sa qualité, et même de l’améliorer afin qu’elle ne devienne pas au fil du temps un vague pain de mie déformé».
IGP et Label Rouge : une qualité partout reconnue
Première pâtisserie protégée au niveau européen, puisqu’elle bénéficie depuis 2003, non seulement du Label Rouge mais surtout d’une IGP (Indication Géographique Protégée), la brioche vendéenne telle qu’on la nomme est fabriquée uniquement dans le département et quelques cantons limitrophes.
Elle dépend également d’un cahier des charges bien précis qui indique l’utilisation d’ingrédients spécifiques, et l’absence totale de colorants et de conservateurs. Par ailleurs, son temps de fermentation est particulier, elle doit être tressée à la main, pétrie et cuite sur le même site, dorée sur le dessus à l’œuf, non tranchée et vendue en frais. Enfin, son poids doit être de 300g minimum, sa mie est alvéolée, sa texture aérée, filandreuse et fondante, sa durée de conservation de 18 jours maximum et les parfums et arômes que l’on utilise dans sa fabrication ne doivent pas être autres que l’eau de vie, le rhum, le cognac, la fleur d’oranger et la vanille naturelle.
Alléger le cahier des charges
C’est précis, c’est pointu, c’est exigeant, mais peut-être faut-il tout cela pour s’assurer que la saveur incomparable de ce produit 100% vendéen ne s’amenuise avec le temps. Pourtant, le président de l’association ne souhaite pas rester rigide et dit vouloir se battre afin que le plus grand nombre d’artisans et d’entreprises de boulangerie, dont beaucoup craignent de ne pouvoir financièrement répondre au cahier des charges, rejoignent l’association et puissent bénéficier à leur tour de l’appellation Brioche de Vendée. Car en effet, seulement dix-sept d’entre eux peuvent aujourd’hui se targuer de produire cette fameuse brioche.
Cette brioche est un pan de notre histoire, elle est ancrée dans nos traditions, ses qualités gustatives sont incomparables, la Vendée est le pays de la brioche, et on doit à tout prix se la garder tout en continuant à la faire connaître !»
En 2005, 6 500 000 brioches vendéennes ont été vendues et chaque jour, plus de 100 camions chargés de brioches quittent la zone IGP pour livrer un peu partout ces merveilles du terroir que l'on trouve aussi sur tous les étals de nos boulangeries. Celle qui, au fil de l’histoire a régalé de multiples générations et porté des milliers de mariées de Vendée a encore, grâce à tant d’efforts conjugués, un bel avenir devant elle...
01 août 2007
Recette Vendéenne - Le Préfou - Vendée
Pour 1 baguette, 100g de beurre (demi-sel), 1 gousse d’ail, 1 bouquet de persil
Mélanger du beurre ramolli avec de l’ail émincé et du persil frais ciselé.
Ouvrir la baguette dans le sens de la longueur et tartiner la généreusement
avec le beurre aillé.
Refermer la baguette et passer la quelques minutes au four (4 ou 5) pour
qu’elle soit juste croustillante.
Découper en petites tranches de 2cm et déguster chaud à l’apéro...