10 août 2008
Château de Beaumarchais - Brétignolles sur mer - Vendée
Au Moyen- âge, BRETIGNOLLES fait partie de la baronnie du Brandois qui s'étendait du Jaunay à l'Auzance et qui est communément appelée Pays de Brem. Vers 1450, la famille MAUCLERE, ancienne chevallerie, édifie un manoir qui reste les pièces centrales du château de Beaumarchais. En 1552, le domaine est acquis par un armateur, Robert Bouhier de l'Ecluse qui s'était enrichi au commerce de la mer.
Son fils, Vincent Bouhier de l'Ecluse hérite. Il fit agrandir le château de Beaumarchais en faisant construire les ailes et y invite HENRI IV, son ami, devenu roi de France. Il vint à Beaumarchais avec sa suite et y resta plusieurs jours.
Il logeait dans une chambre qui porte encore aujourd'hui le nom de « la chambre du roi ». Vincent Bouhier de l'Ecluse organisa une chasse en son honneur. Il lui fit boire du vin de son cru. Henri IV le but d'un trait : « excellent breuvage » dit-il, « vos fiefs sont dignes d'être connus » je reviendrai.Ce serait de cette époque que date la célébrité des vins de Brétignolles et du Pays de Brem
22 juillet 2008
Parc éolien de Beaufou - Beaufou - Vendée
Ce parc consiste en 6 éoliennes d'une puissance unitaire de 2 MW, la puissance totale du parc atteint donc 12 MW (ou 12 000 kW).
Les six éoliennes ont une hauteur de mât identique de 85m et possédent un rotor (3 pales) de 71m de diamètre.
Le parc éolien de Beaufou est équipé d’éoliennes E70-E4 construites par l’allemand ENERCON, un des leaders mondiaux de la conception d’aérogénérateur.
Le rotor de ces éoliennes de 71m de diamètre balaye une surface de 3959m² et tourne jusqu’à 22 tours par minute.
Ces éoliennes dites à « attaque directe » ont la particularité de ne pas posséder de multiplicateur ce qui, accroît
leur durée de vie mais aussi diminue leurs émissions sonores.
De plus, grâce à cette technologie, la plage de fonctionnement est étendue à une large « fenêtre d’utilisation du vent » entre 2.5m/s (9km/h) la vitesse de démarrage et 34m/s ou 122km/h la vitesse moyenne d’arrêt par vent fort.
Un système de télésurveillance permet de suivre et superviser en temps réel le fonctionnement de chaque éolienne et du parc complet.
20 juillet 2008
Plage de la linière - Noirmoutier - Vendée
Cette plage est proche du Vieil qui est, situé sur la côte nord de l'île, un hameau typique constitué de maisons vendéennes traditionnelles bordant des ruelles étroites, et qui en été devient un lieu de villégiature prisé par les vacanciers. Un inventeur nommé Brutus Villeroi y fit le premier essai de sous-marin français le 12 août 1832. Une rue du Vieil porte son nom.
12 juillet 2008
Rocher Sainte Véronique - Brétignolles sur mer - Vendée
10 juillet 2008
Vendée Miniature - Brétignolles sur mer - Vendée
Ici, tout est à l'échelle 1/10 et à l'aune d'une Vendée d'autrefois reconstituée avec amour par Yves Aubron, reconverti, après un accident du travail, dans l'infiniment petit. De l'aube au crépuscule, de la batteuse Merlin 1920 (1 000 heures de travail) au sabotier avec sa cuillère, du moulin à la chaise, Aubron célèbre en près de 10 000 accessoires d'une minutie exemplaire le monde d'hier. Dix ans de travail, 50 bâtiments : un résultat formidable.
Tous les jours de 10 h à 19 h. Entrée adultes 6,50 E, enfants de 5 à 12 ans : 4 E. Bretignolles-sur-Mer. 02.51.22.47.50. www.vendee- miniature.fr.
19 juin 2008
Château Médiéval de Commequiers - Commequiers - Vendée
De formes octogonal, il conserve ses 8 tours rondes presque également séparées par des courtines.
On ignore l'emplacement de l'enceinte primitive. J-L Sarrazin n'exclut pas qu'elle ait été construite au XIème siècle, en même temps que la Chaize le Vicomte et Tiffauges, sur l'initiative du Vicomte de Thouars dont le pouvoir s'étendait sur tout le nord de l'actuelle Vendée.
Durant tout le moyen-age, les seigneurs de Commequiers exercèrent leur influence administrative et juridictionnelle sur un vaste territoire. H. Renaud nous donne une idée précise de l'étendue de la seigneurie : « pendant tout le moyen-age, Commequiers formait une baronnie ayant haute, moyenne et basse justice. Cette juridiction s'étendait sur les paroisses de Commequiers, Soullans, St Christophe du Ligneron, St Paul Mont Penit, Maché, les Habites, le Perrier qui relevait en tout ou en partie, directement ou par appel. Les châtellenies qui dépendaient de Commequiers étaient celles de la Mothe Fouquerand, le Soullandeau, la Morinière, la Verrie, le Verger, et Avau qui, particularité curieuse, avait le droit d'imposer l'étalon de ses mesures à toute la paroisse et même au château dont elle relevait ». Les sources de cet auteur ont toutes chances d'être particulièrement documentés du fait que sa famille originaire d'Apremont remonte au XIIème.
Le nom de beaucoup de seigneurs de Commequiers nous est parvenu. Urvoy de Commequiers, fin du Xème début du XIème est le premier connu.
22 mars 2008
Le Cargo Artémis échoué aux Sables d'Olonne - Vendée
"Les Sables d'Olonne, quand vous y aurez goûté, vous ne pourrez plus les quitter"... Ouest France (12/03/08) détourne avec humour une publicité pour vanter les attraits touristiques de la plage. Le cargo échoué attire du monde et il devient une véritable attraction. Même si elle est inquiète à propos des dégradations dues aux tentatives de remorquage (les tranchées creusées par les pelleteuses risquent de détériorer le système Ecoplage), la mairie communique à ce sujet avec un autre clin d'oeil humoristique : "Sable fin... Accueil mondialement reconnu des marins" (lessablesdolonne.maville.com). Un impératif toutefois : que la plage soit "nickel" avant la saison touristique. Les commerçants se frottent les mains pendant la saison morte mais ne veulent pas déchanter quand viendra l'été.
La tempête, annoncée par Météo France, a frappé l'ouest de plein fouet lundi matin. Conséquence peu banale du mauvais temps : un cargo s'est échoué sur la plage des Sables d'Olonne. L'Artémis, un bateau néerlandais de 88 mètres, n'aura pas résisté aux vagues de plusieurs mètres formées au large de la Vendée. A son bord, sept marins, qui ont heureusement tous été secourus. Le remorqueur d'assistance Abeille-Languedoc doit intervenir dans l'après-midi pour tenter de déséchouer le navire. En attendant, les plus curieux bravent le vent et la pluie pour voir la scène de plus près.
La tempête fait rage dans tout l'ouest du pays.
Les différentes tentatives de remorquage du cargo Artémis se sont soldées par des échecs. Mardi soir, le nouvel essai de déséchouement a avorté à la suite d'une rupture du câble entre le cargo et le remorqueur d'assistance Abeille-Languedoc, chargé de l'opération. Une nouvelle tentative devait avoir lieu ce mercredi matin mais elle a été annulée à nouveau. Cette fois, c'est le câble en acier, choisi pour être plus résistant, qui s'est révélé être trop lourd. Quant aux tractopelles chargés de désensabler l'Artémis, ils ont dû être évacués pour ne pas être submergés.
Une quatrième tentative de déséchouement, celle de la dernière chance, est programmée à la marée haute ce mercredi soir. Des tractopelles vont à nouveau creuser une sorte de chenal de deux mètres de profondeur sur la plage, déplaçant quelque 7.000 mètres3 de sable, pour faciliter la sortie du cargo. En cas de nouvel échec, l'Artémis resterait sur place plusieurs semaines jusqu'aux prochaines grandes marées, prévues les 7 et 8 avril prochains.
La ville des Sables-d'Olonne s'est inquiétée mardi de voir sa grande plage dégradée avant la saison touristique par la présence de ce géant de cargo de 88 mètres de long qui a été pris dans la tempête qui a frappé le nord-ouest de la France lundi. Le maire, Louis Guédon, a même fait constater par huissier l'état de la plage avant et après les opérations. Il a aussi menacé de faire découper le cargo pour l'évacuer s'il n'arrivait pas à retrouver la mer. Reste que l'Artémis est devenu un objet de curiosité pour les badauds, une aubaine pour les commerçants.
D'autres clichés, ici :
le Cargo Artémis |
08 février 2008
Dolmen des Pierres-Folles - Commequiers - Vendée
Du dolmen de type Angevin, il ne reste que trois pierres dans leur position initiale.
Cet ensemble de douze pierres formait une galerie continue en forme de voûte.
Sur la table du dolmen (j'ai pas de photo désolé...)on peut apercevoir le pas de la Vierge.
Dans son vol rapide, Marie, à la poursuite de Satan, appuie l'un de ses pieds sur la grande table du dolmen des Pierres-Folles ; la pâte quartzeuse s'amollit et l'empreinte y resta gravée à 0,05cm de profondeur, comme preuve de son passage. Cette empreinte, qui se voit encore, se nomme le pas de la Vierge : elle a la forme d'un pied de 19cm de longueur.
Selon une légende, les paysans qui voulurent abattre le mégalithe virent leurs récoltes de blé dispersées par un grand vent d'orage.
C'est promis, nous reviendrons à Commequiers, et cette fois je pense que l'on découvrira le château...
01 février 2008
Centre minier de Faymoreau - Faymoreau - Vendée
De là commence pour le bassin minier de Faymoreau une grande aventure qui durera 130 ans.
Quelques années après la découverte du charbon, le problème du transport et des débouchés incite la Société des Mines à construire, en 1836, une verrerie pour consommer sur place le minerai, destiné à alimenter les fours. Celle-ci produit des cloches de jardin et jusqu'à un million de bouteilles par an, avec plus de 80 ouvriers.
Le nombre de puits en exploitation augmente, la Société des Mines construit alors des logements pour les verriers et les mineurs, des bâtiments administratifs, des écoles et une chapelle. La cité ouvrière prend forme.
En 1869, le directeur Pierre Bally, obtient le passage du chemin de fer pour relier Faymoreau, Puy de Serre et Saint-Laurs à Angers et Niort.
Malgré tout, les résultats de la Société des Mines ne sont pas constants, la crise du phylloxéra dans les vignobles provoque l'arrêt définitif de la verrerie en 1883. La production tombe en dessous de 20 000 tonnes.
La reprise se fait avec la première guerre mondiale qui vient doper la production. Une main-d'oeuvre étrangère importante, polonaise notamment, est embauchée. On extrait 60 000 tonnes de charbon et la commune compte 1 000 habitants.
En 1920, une centrale électrique est bâtie sur un ancien puits. Elle consomme près de 40 % de la production de charbon et alimente le Sud-Vendée en électricité (Faymoreau - Fontenay le Comte - Luçon - Les Sables d'Olonne).
Plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, la production s'intensifie de nouveau. Sous l'occupation allemande, la Société est réquisitionnée, un mouvement de résistance se manifeste parmi les mineurs qui comptent de nombreux réfractaires au Service de Travail Obligatoire.
Mais à partir de 1950, la production s'effondre, la centrale électrique ferme, portant un coup fatal aux mines qui ferment définitivement le 28 février 1958.
Le Centre Minier, ouvert en septembre 2000, propose de découvrir cette étonnante aventure à travers 3 visites :
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