08 février 2008

Dolmen des Pierres-Folles - Commequiers - Vendée




Du dolmen de type Angevin, il ne reste que trois pierres dans leur position initiale.
Cet ensemble de douze pierres formait une galerie continue en forme de voûte.



Sur la table du dolmen (j'ai pas de photo désolé...)on peut apercevoir le pas de la Vierge.
Dans son vol rapide, Marie, à la poursuite de Satan, appuie l'un de ses pieds sur la grande table du dolmen des Pierres-Folles ; la pâte quartzeuse s'amollit et l'empreinte y resta gravée à 0,05cm de profondeur, comme preuve de son passage. Cette empreinte, qui se voit encore, se nomme le pas de la Vierge : elle a la forme d'un pied de 19cm de longueur.




Selon une légende, les paysans qui voulurent abattre le mégalithe virent leurs récoltes de blé dispersées par un grand vent d'orage.

C'est promis, nous reviendrons à Commequiers, et cette fois je pense que l'on découvrira le château...

01 février 2008

Centre minier de Faymoreau - Faymoreau - Vendée

En 1827, le sabotier Jean Aubineau, découvre du charbon au lieu-dit "La Blanchardière", à Marillet, près de Faymoreau, en creusant un puits près de sa maison.





De là commence pour le bassin minier de Faymoreau une grande aventure qui durera 130 ans.

Quelques années après la découverte du charbon, le problème du transport et des débouchés incite la Société des Mines à construire, en 1836, une verrerie pour consommer sur place le minerai, destiné à alimenter les fours. Celle-ci produit des cloches de jardin et jusqu'à un million de bouteilles par an, avec plus de 80 ouvriers.

Le nombre de puits en exploitation augmente, la Société des Mines construit alors des logements pour les verriers et les mineurs, des bâtiments administratifs, des écoles et une chapelle. La cité ouvrière prend forme.

En 1869, le directeur Pierre Bally, obtient le passage du chemin de fer pour relier Faymoreau, Puy de Serre et Saint-Laurs à Angers et Niort.

Malgré tout, les résultats de la Société des Mines ne sont pas constants, la crise du phylloxéra dans les vignobles provoque l'arrêt définitif de la verrerie en 1883. La production tombe en dessous de 20 000 tonnes.

La reprise se fait avec la première guerre mondiale qui vient doper la production. Une main-d'oeuvre étrangère importante, polonaise notamment, est embauchée. On extrait 60 000 tonnes de charbon et la commune compte 1 000 habitants.

En 1920, une centrale électrique est bâtie sur un ancien puits. Elle consomme près de 40 % de la production de charbon et alimente le Sud-Vendée en électricité (Faymoreau - Fontenay le Comte - Luçon - Les Sables d'Olonne).

Plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, la production s'intensifie de nouveau. Sous l'occupation allemande, la Société est réquisitionnée, un mouvement de résistance se manifeste parmi les mineurs qui comptent de nombreux réfractaires au Service de Travail Obligatoire.

Mais à partir de 1950, la production s'effondre, la centrale électrique ferme, portant un coup fatal aux mines qui ferment définitivement le 28 février 1958.

Le Centre Minier, ouvert en septembre 2000, propose de découvrir cette étonnante aventure à travers 3 visites :

Le musée avec la "descente" dans la mine reconstituée et les salles d'exposition. Le village minier et ses corons. Les vitraux de l'artiste Carmelo Zagari à la Chapelle des Mineurs.

Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise

Centre Minier de Faymoreau - 85240 Faymoreau - Tél : 02 51 00 48 48 - Fax : 02 51 00 50 96


http://www.centre-minier-vendee.com/